De grands opérateurs de transport français ou internationaux lorgnent le marché, à la suite de l’annonce de la réforme ferroviaire, dont la concertation démarre lundi.
La PME familiale rouennaise Ressorts Masselin, spécialiste du ressort technique en acier, investit 3,4 millions d'euros dans un atelier pour une nouvelle activité ferroviaire.
En 2017, le chiffre d’affaires de la compagnie ferroviaire a grimpé de 4,2 % et le bénéfice a plus que doublé. Mais le groupe reste confronté à un fort endettement.
Le rapport de Jean-Cyril Spinetta prônant l'ouverture de la SNCF à la concurrence appelle aussi à en finir avec le statut de cheminots. Mais si l'arrivée d'opérateurs privés peut être une aubaine pour les usagers, elle n'assure pas une transition aisée entre le public et le privé pour les employés du ferroviaire.
Alstom fournira à Île-de-France Mobilités et à la RATP [1] 20 métros MP14 de 5 voitures destinés à la ligne 11 du métro parisien pour un montant de 157 millions d’euros. Cette levée d’option s’inscrit dans le cadre du marché MP14 signé en mars 2015, entre la RATP (mandatée par Île-de-France Mobilités) et Alstom ; et portant sur la livraison d’un maximum de 217 trains MP14 sur 15 ans pour un montant total de plus de 2 milliards d’euros. La première tranche ferme concernait 35 métros. Une première option de 20 trains avait été levée en décembre 2016