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La digitalisation du trafic de marchandises : chances et défis.

La transition digitale, provoquée par l’avancée technologique dans la société, influence éga-lement l’industrie et l’économie. Des concepts tels que l’amélioration du rendement ou l‘optimisation des processus sont à l’ordre du jour. Des systèmes et logiciels permettent d’automatiser et de structurer les opérations, ce qui élargit les marges de manœuvre des entreprises. Les processus les plus complexes qui il y a quelques années encore se trouvaient entre des mains humaines sont désormais dirigés par ordinateur. Un exemple parlant en est le trafic ferroviaire de marchandises. Aperçu

La digitalisation du trafic de marchandises : chances et défis.
Que se passe-t-il actuellement dans l’industrie ?

Dans de nombreux secteurs de l’industrie, les développeurs travaillent d’arrache-pied à l’intégration de la digitalisation et des possibilités qu’elle offre dans les opérations quoti-diennes de la manière la plus profitable possible. Que ce soit dans la production, la logis-tique, le management ou la gestion des coûts, la quatrième révolution de l’économie est omniprésente, elle a d’ailleurs déjà commencé depuis longtemps dans les industries auto-mobiles et métallurgiques. Le but avoué de l’industrie 4.0 est de lier la production indus-trielle aux techniques modernes de l’information et de la communication.

Les systèmes intelligents à la base de cette révolution accélèrent les processus lents et aug-mentent l’efficacité de toute la chaîne de production, de la production à la livraison, et pas seulement d’étapes. Une initiative prometteuse qui assure aux entreprises de se maintenir sur le marché mondial.


Comment le trafic ferroviaire de marchandises profite-t-il de la digitalisation ?


Les grandes sociétés de chemin de fer veulent évidemment faire profiter leur trafic de mar-chandises de ces nouvelles possibilités. La Deutsche Bahn a par exemple planifié la digitalisation de 40 000 km de voies. Si le projet réussit, les trains de marchandise pourraient rouler de manière autonome. Une surveillance digitale des voies permettrait de diriger les trains à distance en augmentant la fréquence des trains de marchandises. A terme, le réseau sera désengorgé et le travail du personnel grandement allégé. Les experts parlent même d’une efficacité augmentée de 20%.

Si le transport de marchandises se fait par rail, le reste des infrastructures pourrait égale-ment en profiter, par exemple en faisant diminuer la circulation des camions, ce qui entraî-nerait moins de trafic sur les autoroutes, moins d’embouteillages, etc. Des milliers de kilo-mètres de voies devraient par contre être transformées, une opération qui demanderait des sommes considérables mais qui garantirait d’importants profits : jusqu’à 80% de trains de marchandises supplémentaires pourraient transporter des biens de toute sorte.

En Allemagne, le système ECTS (European Train Control System) est un exemple de système de transport ferroviaire déjà en activité sur certaines lignes telle que la ligne Berlin-Munich. Ce système simplifie grandement l’équipement technique de signalisation des trains et ga-rantit en même temps un standard élevé de sécurité. Voici un aperçu de ses avantages :

- Baisse des coûts d’investissement dans le trafic international
- Gains de temps pour les trajets transfrontaliers
- Baisse des coûts de maintenance et d’exploitation des installations fixes (technologies de signalisation)
- Plus de sécurité sur les rails
- Augmentation de la capacité et de la vitesse des lignes

Pour l’exprimer simplement, le système ECTS surveille le comportement de conduite d’un train et lui fait atteindre la vitesse maximum autorisée. Pour ce faire, des transpondeurs (balises) se trouvant dans la voie transmettent les informations tandis qu’un dispositif de transmission installé dans la cabine de conduite évalue les données relatives au trajet, à la vitesse, l’accélération ou au freinage, envoie des informations aux signaux et aux aiguillages ou encore établit une projection réaliste des caractéristiques de ligne.


L’intelligence artificielle dans le transport ferroviaire de marchandises : une solution ?


On ne peut plus penser l’industrie moderne sans l’AI et on teste des applications de l’intelligence artificielle dans le transport ferroviaire de marchandises en entraînant les sys-tèmes à reconnaître comment, quand et où on a besoin des trains de marchandises. La flexi-bilité du transport occasionnel est ainsi augmentée, un atout important étant donné que les transports sont commandés en général 48h seulement avant le départ.

Les propriétés d’un tel transport peuvent être déterminées par des algorithmes étudiant les rayons de courbure, les voies d’évitement ou de dépassement. L’intelligence artificielle peut alors générer automatiquement un trajet optimal utilisant à la perfection les vacances du réseau ferroviaire pour amener rapidement et efficacement le fret à destination, sans com-plications ni temps d’attente. Ces innovations en sont malheureusement encore à leur ver-sion d’essai. Nous avons donc encore de captivants développements en perspective. La SNCF veut par exemple faire rouler un train de fret de manière autonome cette année. A suivre, donc…

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