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Inauguration terminal ferroutage Cherbourg et autoroute multimodale vers l’Espagne
Nouveau terminal de ferroutage à Cherbourg inauguré, marquant l’ouverture d’une autoroute multimodale vers Mouguerre, reliant l’Espagne aux îles britanniques via la Normandie.

Jeudi 17 juillet, à l'invitation d'Hervé Morin, Président de Ports de Normandie, Président de la Région Normandie, Philippe Tabarot, Ministre chargé des Transports, Niall Burgess, Ambassadeur d'Irlande en France, Jean-Baptiste Gastinne, Vice-Président de la Région Normandie, chargé des transports, Jean-Marc Roué, Président du Conseil de surveillance de Brittany Ferries et Pierre Vogt, Président de la Société Publique Locale Cherbourg Port, ont inauguré le terminal de ferroutage du Port de Cherbourg permettant l'ouverture d'une nouvelle autoroute multimodale entre Cherbourg et Mouguerre (Pyrénées Atlantiques) reliant l'Espagne aux îles britanniques.
Cherbourg, port de référence pour l'Irlande et le Royaume-Uni
Le terminal de Cherbourg a traité 91 866 remorques en 2024, dont 84 500 à destination ou en provenance de l'Irlande. Depuis 2021, le port s'est affirmé comme une plateforme stratégique pour les échanges avec les îles britanniques, avec un trafic annuel stabilisé autour de 90 000 remorques.
Le marché du fret-ferry évolue et de nouveaux défis émergent avec la nécessaire prise en considération des problématiques environnementales, le Brexit et l'augmentation de la taille des navires. L'ensemble de ces facteurs conduit tendanciellement à un usage plus limité du « tout-route » favorisant la progression des remorques non-accompagnées et le transport terrestre alternatif et massifié.
En investissant dans un terminal ferroutage, Ports de Normandie et son délégataire Cherbourg Port répondent en offrant aux transporteurs routiers une solution multimodale alternative et complémentaire, à la traction routière. Par ce biais, ils engagent également une première étape vers la décarbonation de l'activité portuaire. Ils affirment enfin leur volonté d'étendre la zone d'influence du port en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni.
Un investissement collectif structurant pour le territoire
Après 17 mois de travaux, le terminal de ferroutage de Cherbourg, a été achevé fin 2024 et le 20 mai 2025, un premier train acheminant des remorques chargées de marchandises est arrivé au port de Cherbourg. Equipé de la technologie LOHR, situé à 1000 m maximum des rampes ferry, il permet de recevoir des trains jusqu'à 750 m de long et de charger/décharger 12 remorques simultanément.
Cette construction représente un investissement total de 11,2 M€, financé par :
. Région Normandie : 2,9 M€
. Département de la Manche : 1 M€
. Communauté d'agglomération du Cotentin : 340 K€
. Redevances (avancées par Ports de Normandie) : 5,5 M€
. Union Européenne : 1,4 M€
À cela s'ajoute un investissement complémentaire en équipement et superstructure de 4 millions € de la SPL Cherbourg Port, société composée de Ports de Normandie (90%) et du Cotentin (10%).
Enfin, l'Etat et Ports de Normandie ont participé à la régénération de la voie ferrée, d'un coût de 3,9 M€ :
Etat (France relance) : 1,5 M€
Ports de Normandie : 2,4 M€ dont :
- Région Normandie : 1,45 M€
- Conseil Départemental de la Manche : 0,7 M€
- Agglomération Le Cotentin : 0,25 M€
Une ambition européenne au service de la transition écologique
Pensé dans une logique de réduction des émissions de CO₂, le projet d'autoroute ferroviaire de Brittany Ferries constitue le 1er service opérant à partir du terminal ferroviaire de Cherbourg. Il s'inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement français et de l'Union européenne pour une logistique plus verte et durable. Il permettra, à terme, de transférer jusqu'à 25 000 remorques par an de la route vers le rail et la mer, évitant ainsi des milliers de trajets routiers longue distance.
La mise en service progressive de l'offre doit permettre d'atteindre 6 aller-retour par semaine à compter de septembre 2025.
A l'horizon 2030, l'objectif fixé par Brittany Ferries est clair : proposer une offre régulière d'un aller-retour ferroviaire quotidien, opérée par deux rames, soit 320 allers-retours annuels.
Une ligne innovante portée par Brittany Ferries
Le terminal de Cherbourg a traité 91 866 remorques en 2024, dont 84 500 à destination ou en provenance de l'Irlande. Depuis 2021, le port s'est affirmé comme une plateforme stratégique pour les échanges avec les îles britanniques, avec un trafic annuel stabilisé autour de 90 000 remorques.
Le marché du fret-ferry évolue et de nouveaux défis émergent avec la nécessaire prise en considération des problématiques environnementales, le Brexit et l'augmentation de la taille des navires. L'ensemble de ces facteurs conduit tendanciellement à un usage plus limité du « tout-route » favorisant la progression des remorques non-accompagnées et le transport terrestre alternatif et massifié.
En investissant dans un terminal ferroutage, Ports de Normandie et son délégataire Cherbourg Port répondent en offrant aux transporteurs routiers une solution multimodale alternative et complémentaire, à la traction routière. Par ce biais, ils engagent également une première étape vers la décarbonation de l'activité portuaire. Ils affirment enfin leur volonté d'étendre la zone d'influence du port en Espagne, en Irlande et au Royaume-Uni.
Un investissement collectif structurant pour le territoire
Après 17 mois de travaux, le terminal de ferroutage de Cherbourg, a été achevé fin 2024 et le 20 mai 2025, un premier train acheminant des remorques chargées de marchandises est arrivé au port de Cherbourg. Equipé de la technologie LOHR, situé à 1000 m maximum des rampes ferry, il permet de recevoir des trains jusqu'à 750 m de long et de charger/décharger 12 remorques simultanément.
Cette construction représente un investissement total de 11,2 M€, financé par :
. Région Normandie : 2,9 M€
. Département de la Manche : 1 M€
. Communauté d'agglomération du Cotentin : 340 K€
. Redevances (avancées par Ports de Normandie) : 5,5 M€
. Union Européenne : 1,4 M€
À cela s'ajoute un investissement complémentaire en équipement et superstructure de 4 millions € de la SPL Cherbourg Port, société composée de Ports de Normandie (90%) et du Cotentin (10%).
Enfin, l'Etat et Ports de Normandie ont participé à la régénération de la voie ferrée, d'un coût de 3,9 M€ :
Etat (France relance) : 1,5 M€
Ports de Normandie : 2,4 M€ dont :
- Région Normandie : 1,45 M€
- Conseil Départemental de la Manche : 0,7 M€
- Agglomération Le Cotentin : 0,25 M€
Une ambition européenne au service de la transition écologique
Pensé dans une logique de réduction des émissions de CO₂, le projet d'autoroute ferroviaire de Brittany Ferries constitue le 1er service opérant à partir du terminal ferroviaire de Cherbourg. Il s'inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement français et de l'Union européenne pour une logistique plus verte et durable. Il permettra, à terme, de transférer jusqu'à 25 000 remorques par an de la route vers le rail et la mer, évitant ainsi des milliers de trajets routiers longue distance.
La mise en service progressive de l'offre doit permettre d'atteindre 6 aller-retour par semaine à compter de septembre 2025.
A l'horizon 2030, l'objectif fixé par Brittany Ferries est clair : proposer une offre régulière d'un aller-retour ferroviaire quotidien, opérée par deux rames, soit 320 allers-retours annuels.
Une ligne innovante portée par Brittany Ferries

La ligne reliant Mouguerre à Cherbourg, opérée par la société BAI Rail, filiale de Brittany Ferries, permettra le transport combiné de remorques non accompagnées à destination du Royaume-Uni et de l'Irlande. À Mouguerre dans les Pyrénées-Atlantiques, BAI Rail Immo, filiale à 100 % de Brittany Ferries, a financé et coordonné la réalisation d'un terminal dédié sur un terrain acquis à cet effet.
BAI Rail a par ailleurs investi dans 47 wagons de type Lohr, spécifiquement conçus pour l'exploitation de cette autoroute ferroviaire. Un accord-cadre de 5 ans a été signé avec SNCF Réseau pour la réservation et la gestion des sillons ferroviaires nécessaires.
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