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SNCF News
Jean-Pierre Farandou, Alain Anziani et Alain Rousset, en association avec Carole Delga, réaffirment le caractère stratégique du Grand Projet Sud-Ouest (GPSO) et le développement des trains du quotidien
A l’occasion d’une tournée en région, Jean-Pierre Farandou, président-directeur-général de SNCF, a rencontré, le 19 novembre à Bordeaux, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole
L’occasion d’évoquer la stratégie territoriale du groupe SNCF en Nouvelle-Aquitaine.
Cet échange a notamment permis aux trois présidents de réaffirmer leur soutien au Grand Projet Sud-Ouest (GPSO), qui offrira des gains de temps considérables pour les usagers, de nouvelles capacités ferroviaires pour les TER par la mise en œuvre d’un véritable RER métropolitain – projet porté conjointement par Bordeaux Métropole et la Région Nouvelle-Aquitaine. C’est également une opportunité de développer le fret ferroviaire sur l’arc atlantique.
Carole Delga, présidente du Conseil régional d’Occitanie, s'associe à cette dynamique en Nouvelle-Aquitaine.
Alors que la mobilité est au cœur des préoccupations des Bordelais et des Girondins, les présidents réaffirment le caractère stratégique de GPSO, non seulement pour l’aménagement du territoire du grand Sud-Ouest et des métropoles de Toulouse et de Bordeaux, mais aussi pour la SNCF : créateur de valeur, le projet apportera une meilleure attractivité des usagers pour la grande vitesse et les trains métropolitains.
SNCF, la Région Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux Métropole, toutes études et procédures accomplies, assument pleinement la responsabilité historique d’engager sans délai la réalisation de GPSO.
Ils soulignent la nécessité de réaliser les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, ainsi que les nouvelles lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, afin de libérer des sillons indispensables au développement des
RER métropolitains de Bordeaux et de Toulouse, et de développer le fret ferroviaire entre l’Espagne et le reste de l’Europe, dont le trafic connaîtra une très forte hausse dès l’achèvement du « Y basque » et le raccordement du réseau espagnol au gabarit européen à
la frontière française avec un « 3e rail » sur la ligne existante.
Sans ce projet, le grand sud-ouest de la France serait à terme marginalisé et écarté des grands flux de déplacements des personnes et des biens, flux qui génèrent la prospérité, le lien social, et l’ouverture aux autres, avec le train, mode de transport le moins producteur
de gaz à effet de serre.
Sans ce projet, le RER Métropolitain à Bordeaux ne pourrait pas voir le jour, et Bordeaux Métropole ne pourrait pas faire évoluer son système de transports à la mesure de son dynamisme économique et démographique, afin de faire face aux enjeux de congestion
routière qu’elle connaît déjà.
SNCF, la Région Nouvelle-Aquitaine et la Métropole de Bordeaux soulignent toute l'importance de la création par ordonnance du gouvernement de l’établissement public du GPSO, qui devra être étroitement associé aux décisions de maîtrise d'ouvrage. Dans ce cadre, les collectivités demandent à percevoir une part des redevances d’infrastructure dégagées par le projet après sa mise en service, afin de contribuer à l'amortissement de l'investissement.
GPSO, c’est un projet + durable : bilan-carbone positif au bout de 10 ans grâce au report modal de l’aérien et de la route vers le ferroviaire. Un TGV rempli à 80 %, c’est 370 trajets en voiture évités.
- 4,3 millions de déplacements en voiture évités après la 1re phase du GPSO et 7,7 millions une fois le projet intégralement terminé.
- Plus d’un million de voyages en avion évités.
- 10 000 camions par jour circulent sur actuellement sur l’axe Bordeaux-Espagne. La création de la LGV jusqu’à Dax permettra de dégager de la capacité pour le fret et de s’inscrire dans l’objectif national d’une part modale de 18 %.
GPSO, c’est + d’accès à la métropole Bordelaise : pour régler le bouchon ferroviaire, une voie nouvelle au sud de Bordeaux est indispensable.
- nouvelles capacités ferroviaires pour les TER et le RER Métropolitain, avec une augmentation du nombre de train du quotidien.
- meilleure ponctualité.
Succès commercial de Tours-Bordeaux :
- Une fréquentation TGV, TER et Intercités sur le corridor atlantique supérieure aux estimations, +12 % de TER en Nouvelle-Aquitaine.
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