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Ligne de train à grande vitesse HS2: Londres en négociations avec un constructeur chinois

Le ministère des transports britannique a confirmé avoir entamé des «discussions préliminaires» avec un constructeur ferroviaire détenu par l'état chinois concernant son colossal projet controversé de ligne ferroviaire à grande vitesse HS2

Ligne de train à grande vitesse HS2: Londres en négociations avec un constructeur chinois
«Le ministère des transports est toujours désireux d'apprendre de l'expérience des autres et envisage les approches qui offrent un bon rapport qualité/prix au contribuable», a déclaré vendredi soir un porte-parole au Financial Times, confirmant des «discussions préliminaires» mais «sans engagement concret» pour le moment.

Le gouvernement britannique a donné mardi son feu vert au gigantesque projet de ligne à grande vitesse HS2 (High Speed 2) qui doit relier Londres au centre et au nord de l'Angleterre, malgré un coût faramineux et l'opposition d'élus et des écologistes.

Devant une facture partie pour dépasser les 100 milliards de livres, le Premier ministre, Boris Johnson, a assuré avoir l'intention de contrôler le coût du projet et d'améliorer sa gestion. Le premier tronçon vers Birmingham pourrait ne pas voir le jour avant 2031 et il faudra peut-être attendre 2040 pour que la deuxième phase vers le nord de l'Angleterre soit opérationnelle.

Mais la Société chinoise de construction ferroviaire (China Railway Construction Corporation) a affirmé dans une lettre envoyée à Mark Thurston, chef du projet HS2, pouvoir construire la ligne en seulement cinq ans, à un coût bien inférieur aux estimations actuelles, selon les révélations faites vendredi par le média «Building», spécialisé sur la construction. «Nous sommes certains de pouvoir offrir un coût nettement inférieur à celui avancé par les estimations», a affirmé le groupe dans la lettre envoyée en janvier, à laquelle le Financial Times a eu accès.

La participation de la Chine à ce colossal projet d'infrastructure pourrait mettre le gouvernement britannique dans une position difficile, notamment vis-à-vis de son allié américain, avec qui il tente de négocier un accord commercial post-Brexit avantageux.

Fin janvier déjà, la décision du gouvernement britannique d'accorder à l'équipementier de télécoms chinois Huawei un rôle dans le déploiement de la 5G, tout en le jugeant «à risque», avait laissé les Etats-Unis «déçus» et le président américain, Donald Trump, «en colère».

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