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Industrie ferroviaire : les Ateliers de Basse-Ham sur de bons rails

Loin des projecteurs et du champ médiatique, une entreprise industrielle d’envergure est née à la périphérie thionvilloise : les Ateliers de Basse-Ham. Installée dans une halle de 22 000 m², la société entretient et répare des wagons ferroviaires. Plus de 30 emplois ont déjà été créés. L’objectif est d’atteindre 100 salariés d’ici cinq ans.

Avec ce panneau indiquant en lettres capitales "ici on recrute" visible depuis la route nationale, l’arrivée de l’entreprise ABH dans la zone industrielle de Basse-Ham n’est pas passée inaperçue. Enfin, tout dépend pour qui : à la curiosité médiatique naturelle, le fondateur de cette société de maintenance de wagons ferroviaires a opposé une discrétion redoutable. « Je voulais d’abord réussir le lancement de l’entreprise », plaide Charles Darnane d’une voix calme. Question de priorité.

Onze mois après le démarrage de l’activité, le fondateur des Ateliers de Basse-Ham (ABH) nous a finalement reçus un matin de décembre. Dans le froid et l’immensité du site, le tableau est saisissant : ici, un alignement de roues attendant un traitement de surface ; là des châssis de transport de fret que des ouvriers décortiquent jusqu’à l’os ; plus loin encore des mécanismes de sécurité en passe de subir des tests de résistance. Il y a aussi plusieurs voitures voyageurs à l’aube d’une seconde jeunesse. En plus de la révision technique, « nous devons tout repeindre, refaire les sièges, installer une climatisation… Les wagons ont été achetés en Suisse et repartiront en Afrique : la Société de transport ivoiro-burkinabe les a acquis », déroule Charles Darnane.


Le pari de l’emploi


Charles Darnane a créé son entreprise par envie et par conviction. « Le marché est suffisamment important pour que Les Ateliers de Basse-Ham trouvent leur place. Il faut être imaginatif, savoir proposer des services que d’autres ne proposent pas… » Ingénieur en métallurgie de formation, rompu à la direction de sites industriels, l’homme a de suite vu grand. « L’entreprise a été créée en juillet 2018. Il a fallu 1,5 M€ d’investissements pour être opérationnel » Sur le site, actuellement loué, il a d’abord fallu aménager un accès ferroviaire – indispensable pour acheminer les wagons – acheter le matériel de levage, l’outillage, les appareils et bancs de contrôle, le système informatique de gestion…

En moins d’une année pleine d’exercice, ABH a trouvé sa cadence : 420 wagons ont été révisés dans ses locaux. « Nous avons également mis en place un service de maintenance mobile, qui se déplace chez nos clients. Cela représente 200 à 250 interventions à l’année » Une activité de négoce de pièces a aussi vu le jour.

Actuellement, la société emploie trente-deux salariés en équivalent temps plein. Une quinzaine de personnes interviennent en sous-traitance, quotidiennement. Le travail s’organise déjà en deux postes mais les ambitions ne s’arrêtent pas là : « Mon objectif initial, c’était cent emplois dans les cinq ans. On y sera », sourit Charles Darnane.

www.republicain-lorrain.fr

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