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Coronavirus: FlixBus renonce à lancer ses trains face à la SNCF en 2021

Le groupe allemand, dont les lignes françaises d'autocars interurbains sont interrompues depuis le début du confinement, renonce à ce stade à venir concurrencer la SNCF, comme il l'avait annoncé.

Coronavirus: FlixBus renonce à lancer ses trains face à la SNCF en 2021
Les trains vert émeraude de FlixTrain, en concurrence frontale avec ceux de la SNCF, dans l'Hexagone ne sont pas pour demain. La compagnie allemande d'autocars interurbains FlixBus a décidé de reporter sine die son lancement de trains sur le marché français, initialement prévu en 2021. Le coût de l'accès aux infrastructures est jugé trop élevé dans le contexte actuel, a-t-il indiqué dans un communiqué.

En juin 2019, le groupe dont des trains roulent déjà sur des lignes allemandes avait annoncé son intention de se lancer sur quelques axes à choisir plus tard, à compter de 2021, étudiant notamment les liaisons Paris-Bruxelles, Paris-Lyon, Paris-Nice (en train de nuit), Paris-Toulouse et Paris-Bordeaux.


Pas de grande vitesse


L'idée n'était pas de lancer des TGV roulant à plus de 300 km/h face à ceux de la SNCF, mais d'utiliser le « chemin des écoliers », à savoir des voies classiques pour y faire rouler des trains low cost, du type des anciens Corail, proposés à une clientèle à la recherche du meilleur tarif et moins regardante sur les horaires. Le tout au départ de gares secondaires comme Paris-Bercy. Un développement commercial, à côté de ses propres autocars, permis dans le cadre de l'ouverture des lignes ferroviaires françaises à la concurrence dans le cadre du « quatrième paquet » ferroviaire européen. Le tout sans subvention publique.

« Notre décision est réfléchie, les conditions n'étant aujourd'hui pas réunies pour envisager d'opérer un service régulier FlixTrain en France », a indiqué le directeur général de FlixBus France, Yvan Lefranc-Morin, qui s'était donné jusqu'en mars pour étudier le marché. « Le principal obstacle que nous voyons est le coût des infrastructures en France, comparé à d'autres marchés européen », argumente-t-il. En suggérant qu'il pourrait changer d'avis si les coûts de production venaient à baisser à l'avenir.


Libéralisation timide


L'entreprise allemande dont les autocars ne circulent plus sur les autoroutes françaises depuis l'épidémie, explique avoir fait ce choix sur la base de l'étude de marché et indépendamment du covid-19. Mais la libéralisation du rail en Europe se fait en tout cas très prudemment : en Espagne, l'italien Trenitalia a renoncé à venir concurrencer prochainement les TGV de la Renfe, et la SNCF vient de signer ses réservations de sillons pour décembre prochain, sans avoir pris de décision définitive sur son arrivée à cette date.

www.lesechos.fr

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