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TGV Ouigo : le secret des petits prix du train low-cost de la SNCF

Les trains Ouigo, qui ne concernent pas toutes les destinations, rencontrent un grand succès auprès du public, grâce notamment à une facture allégée. Quels sont les secrets de ces petits prix ?

TGV Ouigo : le secret des petits prix du train low-cost de la SNCF
Un Paris-Marseille pour 19 euros en prix d’appel, et pour à peine 35 euros maximum en général : sur le quai, les voyageurs interrogés par TF1 sont satisfaits par le tarif de leur Ouigo. Comment la SNCF arrive-t-elle à proposer des prix si bas, alors que la facture dépasse parfois les 100 euros pour le même trajet en TGV classique ? C’est le résultat d’une alchimie comprenant cinq facteurs.

Tout d’abord, le recyclage. Les Ouigo ne sont pas des trains neufs, loin de là même. Ce sont en fait d’anciens TGV classiques refaits de fond en comble : des vis aux voitures, tout y passe pendant quatre mois. Et à l’arrivée, ce TGV Ouigo pourra accueillir davantage de passagers : 634, au lieu de 507, soit 25% de places en plus ! Un chiffre qui passe par l'abandon de la première classe et de ses 28 larges siège. Tous les wagons sont des deuxième classe avec 40 sièges classiques. Adieu aussi le wagon bar.

Autre astuce pour offrir des tickets très bas : des options, gratuites dans les TGV classiques, sont désormais payantes, comme par exemple le bagage supplémentaire (entre 5 et 20 euros) ou la prise électrique à bord (2 euros). L'entreprise ferroviaire augmente ainsi ses marges.

Mais pour affronter la future concurrence, l’atout majeur des Ouigo est ailleurs : ils sont remplis, en sachant qu'un ligne OuiGo est rentable quand 85% de ses sièges sont occupés ! Et sur un trajet Paris - Colmar, ce taux grimpe par exemple à 111% ! Comment ? Tout simplement car les places libérées à un arrêt intermédiaire sont immédiatement réoccupées pour la fin du voyage.

Des trajets plus nombreux

Enfin, dernier secret : des trajets plus nombreux. "Une des recettes du succès pour diminuer nos coûts, c'est passer d'une rame TGV qui roule 6 à 7h à une rame qui roule 12 à 13h de façon à faire plus de trajets, proposer plus de voyages. Et pour pouvoir faire 12 à 13h de voyages tous les jours, il faut du coup entretenir nos rames la nuit", souligne à TF1 Stéphane Rapebach, directeur général Ouigo

Résultat : avec seulement 34 rames de TGV, Ouigo a transporté 18 millions de passagers l'année dernière. Et pourrait atteindre les 25 millions cette année. De quoi attendre en position de force l'arrivée de la concurrence. D’autant que de nouvelles destinations vont faire leur apparition cette année, comme par exemple Lyon.

www.lci.fr

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