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"Flygskam" : la nuit, un train peut en cacher un autre…

Alors que le trafic aérien poursuit sa croissance sauf en Suède où il a marqué le pas en 2019, le train de nuit comme alternative à l'avion fait son chemin dans plusieurs pays européens notamment. Alors que les lignes ont été supprimées les unes après les autres pourrait-on revoir réapparaître les trains de nuit dans le paysage européen ?

Flygskam : la nuit, un train peut en cacher un autre…
Si IATA écarte tout impact de "la honte de prendre de l'avion" sur le trafic aérien reste, que les idées véhiculées par Greta Thunberg font leur chemin.

La preuve : dans plusieurs pays des collectifs prônent le retour des trains de nuit.

La première initiative concrète a vu le jour en Autriche où la compagnie des Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB) a ouvert 26 lignes. Vienne est ainsi devenu un véritable “hub” des trains de nuit en Europe, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Et les clients semblent être au rendez-vous puisque la compagnie affiche 10% de voyageurs supplémentaires par rapport à 2018.

En France, ils ont disparu peu à peu...

Partout en Europe, la question taraude les compagnies ferroviaires et les gouvernements.

Notamment en Suède d'où le phénomène flygskam est parti. Il faut dire que la fréquentation des vols domestiques a chuté de 10% en 2019 dans le pays.

Une mission a d'ailleurs été assignée à l’autorité régulatrice du trafic et gestionnaire du réseau ferré Trafikverket pour relancer un service de trains de nuit, dans le cadre d'un accord de gouvernement conclu en janvier 2019. En France, ils ont aussi disparu peu à peu.

Aujourd'hui depuis Paris, la SNCF dessert en train de nuit Briançon, et l'Occitanie (Paris-Rodez/Toulouse /Latour-de-Carol/Port-Bou). Thello opère une ligne jusqu'à Venise en passant par Milan et la Suisse.

Enfin, le Moscou Express relie les capitales française et russe en 38h, à bord de l'EuroNight Train.

Alors pourquoi ne pas réinvestir massivement dans ce mode de transport moins générateur de CO2 en France où l'infrastructure est présente mais aussi en Europe.

S'endormir à Paris et se réveiller à Venise reste une expérience qui fait partie intégrante du voyage. Le train de nuit : c'est envisager le voyage d'une autre manière.

Alors bien sûr plusieurs défis sont à révéler comme l'explique Arnaud Wieclawski du collectif citoyen Back on Track Belgium dans Voyageons-autrement : proposer une offre concurrentielle avec des tarifs attractifs, un confort digne de ce nom, une offre assez large pour fidéliser les voyageurs, mais aussi et surtout un système centralisé de réservations qui fonctionne à l'échelle européenne.

A l'heure du défi climatique, le train de nuit apparaît bel et bien comme une belle alternative réaliste reste à savoir si la volonté politique suivra ! Les voyageurs et citoyens semblent pourtant prêts à tenter l'aventure ! Il n'y plus qu'à se retrousser les manches.

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