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Le train à hydrogène pourrait arriver sur quelques lignes de la région Centre-Val-de-Loire d'ici 2024
Selon le président de la région François Bonneau, cette nouvelle technologie pourrait être mise en place sur plusieurs petites lignes en Indre et Loire.
Le visage du réseau ferré d'Indre et Loire va changer ces prochaines années. Tandis qu'une concertation pour décider de l'avenir des petites lignes de trains est en préparation en France. La région Centre Val de Loire réfléchit aussi à l'amélioration de son réseau ferré.Des petites lignes qui, en Indre et Loire comme dans la région, pourraient d'ici 2024 accueillir des trains à l'hydrogène. C'est en tous cas dans les cartons selon François Bonneau le Président de la région. "Nous allons aider la recherche et le développement pour demain des trains à hydrogène en fonction des possibilités. Si la rénovation du matériel doit se faire sur ces lignes en Indre-et-Loire, nous pourrions envisager d'y placer des trains alimentés à l'hydrogène", explique François Bonneau.
"C'est un matériau d'avenir et c'est une source d'énergie propre"
"Nous sommes aujourd'hui en discussion avec la SNCF pour préparer cela. Nous sommes, pour le train, dans les régions qui sont en train de s'engager actuellement" affirme le président de la région.
"Le train a hydrogène évite de construire des caténaires, des systèmes d'alimentations électriques qui sont très chers quand on doit refaire ou entretenir une ligne. C'est adapté à des lignes avec un trafic faible ou moyen et donc ces lignes peuvent être concernées" conclut-il.
Des investissements pour rénover les lignes Tours-Loches et Tours-Chinon
Pour François Bonneau, d'importants moyens seront investis pour ne pas laisser tomber les petits lignes. Cinq lignes en mauvais état devrait être rénovées dans les prochaines années dans la région pour une enveloppe totale de 200 millions d'euros.
"Il y a urgence à agir puisqu'il y a eu des décennies d'abandon de ces lignes et pas d'entretien sur celles-ci. Je refuse que ces lignes qui ont d'une grande utilité par exemple pour relier des sous préfectures à la préfecture soient fermées", insiste-t-il.
"C'est pourquoi en Indre et Loire, sur deux lignes, Tours-Loches et Tours-Chinon, j'ai demandé à l'Etat de prendre ses responsabilités pour participer directement à la remise à niveau de ses lignes", poursuit-il. "La région est prête à prendre sa part et à participer à hauteur de 50% en demandant à l'Etat de prendre en charge une somme équivalente", espère François Bonneau qui aimerait voir ces lignes rénovées d'ici 2022.
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