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La société ferroviaire publique française souhaite entamer le rapprochement de ses deux filiales afin de créer une entreprise européenne plus efficace.

La société ferroviaire publique française souhaite entamer le rapprochement de ses deux filiales afin de créer une entreprise européenne plus efficace. |

La société ferroviaire publique française souhaite entamer le rapprochement de ses deux filiales afin de créer une entreprise européenne plus efficace.
C'est un projet de rapprochement baptisé "Greenspeed". La SNCF veut entamer souhaite fusionner ses filiales Eurostar et Thalys, qui assurent des liaisons à grande vitesse vers Londres et le Benelux, a annoncé ce vendredi son patron Guillaume Pepy.

"Combiner les deux réseaux" a trois avantages, a-t-il expliqué à des journalistes: "faire un bout de l'Europe de la grande vitesse", simplifier la vie des voyageurs et augmenter la fréquentation. "On pense qu'il y a un potentiel de l'ordre de 30 millions" de voyageurs sur les deux réseaux, contre 18,5 millions en 2018, a relevé le dirigeant de la SNCF, qui sera remplacé en janvier 2020 par Jean-Pierre Farandou.

"Notre objectif (...) c'est de créer une entreprise européenne qui va permettre de faciliter le transport de ville à ville entre les pays et qui va concurrencer l'aérien et la voiture", a noté Rachel Picard, la directrice générale de SNCF Voyages. Le projet de rapprochement devra être présenté aux personnels et approuvé par les conseils d'administration des deux entités et par leurs actionnaires, a observé Guillaume Pepy.


La fusion pourrait prendre jusqu'à deux ans

La fusion, si elle se fait, devrait prendre "entre dix-huit mois et deux ans", selon lui. Et ni le siège de la future entité - Eurostar est actuellement basée à Londres et Thalys à Bruxelles -, ni la marque qui serait choisie au final, n'ont encore été décidés, a-t-il affirmé.

La compagnie Eurostar est détenue à 55% par la SNCF, à 30% par la Caisse de dépôt et placement du Québec, à 10% par le fonds britannique Hermes Infrastructure et à 5% par la SNCB belge. Assurant des liaisons à grande vitesse, via le tunnel sous la Manche, entre Londres et Paris, Bruxelles et Amsterdam, elle a transporté 11 millions de passagers en 2018, pour un chiffre d'affaires de 1,15 milliard d'euros.

Thalys, filiale à 60% de la SNCF et de 40% de la SNCB, a transporté 7,5 millions de personnes entre la France, la Belgique, l'Allemagne et les Pays-Bas l'an dernier, et réalisé un chiffre d'affaires de 527 millions d'euros.

"L'idée est de développer et d'étendre" ce double réseau, et la SNCF "souhaite à l'évidence garder le contrôle" de l'ensemble, a souligné Guillaume Pepy.

lexpress.f

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